• A,la lueur d'un rêve

     

    A la lueur d'un rêve

     

    Dans le soir qui étouffe le jour, je tourne mon regard
    Vers les méandres de la voie lactée, espace de sérénité
    Où les astres se racontent sûrement bien des histoires
    Pendant que la lune sur son croissant est recroquevillée

    Tandis que l’ombre recouvre doucement les forêts
    Et que les voix de la nuit montent du sol en volutes
    Le temps marche encore comme un fantôme oublié
    Sur une pendule embrumée d’un silence qui lutte.

    Enseveli sous les ténèbres, le jour d’avant est parti
    Sous la caresse du vent qui l’accompagne gentiment
    Sans lutter vraiment avant de sombrer vers l’oubli
    Il m’échappe comme un fleuve se jetant dans l’océan

    A la faible lueur d’un rêve, j’échoue sur le velours
    De ta bouche, fleur au doux parfum où un baiser
    Vit en permanence, feu passionnel allumant le jour
    Dans le silex du désert où ma nuit s’était couchée.

     

    Lili
     

    A,la lueur d'un rêve

     

     

     


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    SON REGARD

     

     

     

    J'aimerais que son regard me touche

     

    Que ses yeux croisent les miens

     

    Qu'ils se posent sur ma bouche

     

    Qu'ils m'indiquent mon seul destin.

     

     

     

    Pour que chaque matin soit unique

     

    Et mes nuits féériques

     

    Pour que le jour, une rose éternelle

     

    Et mon cœur lié à ses iris sensuels.

     

     

     

    J'aimerais que son regard me caresse

     

    Qu'il me déshabille et me devine

     

    Qu'il me supplie et me presse

     

    Qu'il me bouscule et me câline.

     

     

     

    Alors je serais muette à jamais

     

    Mes lèvres ouvertes ou fermées

     

    Le fil de mon amour sera suspendu

     

    Dans le temps figé en regards éperdus.

    Lili

     

     


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    Sculpture de Josep Sanchez Carrasco

     

     

    UNE FEMME

     

    La bouche d'une femme

    A des fraîcheurs de cerise mûre

    Et tous les mots qu'elle murmure

    Sont des paroles de douceur

    Elle aime, elle rit, elle ignore,

    Elle a l'air d'une fleur d'aurore,

    La bouche d'une femme.

     


    Les yeux d'une femme

    Ont comme des reflets d'étoiles

    Ont-ils vu sous ses voiles

    Le ciel bleu et le soleil rayonnant

    Pour avoir ces espoirs sans bornes

    Un jour que la vie rendra plus mornes

    Les yeux d'une femme

     

    Dans l'âme d'une femme

    Il est de radieuses choses

    Combien sauront, au temps des roses,

    Le long des sentiers étouffants,

    Garder, quand la vie est méchante

    Un peu de la mélodie qui chante

    Dans l'âme d'une femme

      

    Lili

     

     

     


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    L'Amour 

    L'Amour

     

     

     

    Dans le torrent haine, inverser la course

     

    De l'amour remonter jusqu'à la source

     

    En remplir à ras bord de pleins tonneaux

     

    Et l'offrir comme on offre un verre d'eau.

     

     

     

    Comme baptême y plonger les enfants

     

    En asperger généreusement le cœur des parents

     

    Et pour tous les amoureux en détresse

     

    En servir jusqu'au delà de l'ivresse.

     

     

     

    En noyer le cœur sec des guerriers

     

    Pour y faire pousser des oliviers

     

    Et qu'enfin vienne s'y nicher la colombe

     

    Sans plus craindre les fusils et les bombes.

     

     

     

    Lili

    L'Amour

     


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    Les couleurs de la vie

     

     

     

    Les couleurs de la vie

     

     

     

    A l'ombre de la nuit au clair de lune envoûtant

     

    Rêverie violette, fleur au parfum d'antan

     

    Pensées colorées, coeur cerise gorgé d'amour

     

    Couleur framboise à la saveur d'un «toujours »

     

     

     

    Courir sur la mousse, à deux, plaisir divin

     

    Entrouvrir dans un sourire des lèvres carmin

     

    Lever les yeux vers le ciel, trouver le bleu somptueux

     

    Aimer les petits nuages flottant dans un ciel laiteux.

     

     

     

    Promettre des monts et merveilles pour un bel été

     

    Dans la paille dorée, à deux, aimer s'y rouler

     

    Marcher dans les herbes folles, coquelicots et bleuets,

     

    Et sous un chêne se retrouver pour un rose baiser.

     

     

     

    Douceurs de la vie que l'on voudrait sans fin

     

    Cultiver la rose d'amour, cette jolie fleur de satin

     

    Quand vient notre automne et que s'allonge le passé

     

    Quel bonheur de marcher au milieu de cette roseraie oubliée.

     

     

     

    Lili 

    Les couleurs de la vie

     

     


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    Nébulosité

    Nébulosité

    Je tends mes bras vers les étoiles cendrées
    Au loin, brillent les flambeaux célestes
    Un royaume coloré qui s’étale sur les nuées
    Un abri pour se cacher dans la tristesse.

    La nuit étale son chapelet ténébreux d’écume
    Tel un pli d’océan au flux lentement évaporé
    Le peuple incandescent dans la sourde brume
    Sur l’autre rive me conte ses lourds secrets.

    Je viens m’ancrer sur le vitrail de la lune captive
    Sur l’horizon rectiligne, je cours vers son histoire
    Pour oublier que de ma nuit, je suis craintive
    Pour me perdre dans l’intemporel, loin du cauchemar.

    Quand je reviendrai de mon parcours nébuleux
    Avec l’encre qui rougit les veines de mon stylo
    J’écrirai sur le jour nouveau des mots bleus
    Un chant d’amour pour celui que j’aime trop.

    Je saluerai le soleil levant à l’est de mon regard
    Fenêtre ouverte sur le bruissement du matin
    Je partirai avec pour seul bagage, un nouvel espoir
    Celui de le rencontrer au hasard de mes chemins.

     

    Lili

    Nébulosité

     


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    AU SOLEIL COUCHANT

     

     

    Au soleil couchant

     

     

     

    Le soleil couchant dorait l'horizon en apothéose

     

    La brise caressait les feuilles en tremblant

     

    Dans le paisible jardin où frissonnaient les roses

     

    Une jeune fille pensait à son lointain amant.

     

     

     

    Les milles bruits du jour commençaient à se taire

     

    La grande paix venait du fond du ciel vermeil

     

    La rêveuse, inclinant son beau front solitaire,

     

    Ferma languissamment ses yeux pleins de sommeil.

     

     

     

    Et tandis que mouraient les chants parmi les nues

     

    Tandis que s'embrasait tout l'immense horizon,

     

    Pensive, l'oeil rayonnant de clartés inconnues,

     

    A petits pas feutrés, elle entra dans sa maison.

     

     

     

    Vite, bien vite, elle s'endormit la jolie Eve

     

    Oubliant les jours et les nuits sans joie et sans envie

     

    Dans son sommeil, elle laissa s'ouvrir les ailes des rêves

     

    Car ses plus beaux rêves seront le meilleur de sa vie.

     

     

     

    Lili  

     

    AU SOLEIL COUCHANT


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